Donathan
Conteur
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Date d'inscription : 19/10/2008
 | Sujet: L'Avènement.  Mar 21 Oct - 15:50 | |
| PREMIÈRE PARTIE 12 Éleinte 1360 CV.« La peste a emporté cette nuit de nouvelles victimes dans ses tourments. La population entière s'infecte tranquillement. Quelques guérisseurs se sont réunis en vue de trouver remède à cette maladie. Il ne me reste plus qu'à me terrer loin de toutes ces décrépitudes ambulantes, et ainsi peut-être échapper à cette infecte maladie. »13 Éleinte 1360 CV.« C'est fait. Un message nous ait parvenu annonçant la mise en quarantaine de notre village. Haute-colline se voit ainsi abandonné et laissé à sa propre déchéance... »
16 Éleinte 1360 CV.« Quelques jours se sont écoulés depuis mon dernier écrit, et ce pour des raisons auxquelles mon corps ne s’apaise encore aujourd'hui. Et oui, la peste a eu raison de mon être, je deviendrai bientôt comme eux, créature mourante allongée sur son lit en attente de sa fin. Il semblerait d’ailleurs que divers effets secondaires, mise à part une décomposition apparente de la peau, furent observés dernièrement sur les membres de notre communauté ayant été affectés à l’apparition de la peste. Suite au pourrissement de l’épiderme, l’état de conscience des victimes se livre à un néant inquiétant. En fait, leur esprit semble quitter leur enveloppe décharnée. Plusieurs prêtres apportent ainsi études à leur cas pour tenter d’élucider ce mystère. »
17 Éleinte 1360.« Cette peste semble plus meurtrière que nous l’ayons cru. Les prêtres s’occupant des recherches sur la maladie furent découverts ce matin inerte au pied de leur table d’opération. Mais ce qui terrorise davantage la populace, n’est nul autre fait que les victimes de la peste semblent s’être volatilisées. Chose suprenante en effet, mais encore plus effrayante. »18 Éleinte 1360.
« Fait étrange avons-nous pu constater hier soir, alors que... »[...] *Une déchirure interrompt la continuité de l’ouvrage.*
Dernière édition par Donathan le Jeu 26 Mar - 14:15, édité 3 fois | |
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Donathan
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| | Sujet: L'Avènement, suite. Mar 21 Oct - 15:52 | |
| DEUXIÈME PARTIE
[...] « …tous étaient cloîtrés dans leur chaumière, un cri sourd retentit au-delà du cimetière. Bruit qui à l’écoute ne prédit guère d’assurance et de tranquillité d’esprit. Assujetti à une curiosité excessive, je m’aventurai donc, serpe à la main, vers la source de ce son morbide et désarticulé. Une fois le pont franchi, avec prudence, j’aperçu au loin, découpé dans la brume épaisse qui recouvrait la surface du lieu sacré, une silhouette de stature humaine. Or, sa démarche attira mon attention. Penché d’un côté, la tête pendante, elle avançait péniblement vers ma position. Une fois de plus ce cri d’effroi fut poussé, et m’incita à rebrousser chemin. Toutefois, la peur ainsi que l’éventualité d’un homme en besoin me força à tenir place. Lentement, je me dirigeai donc vers un arbre en guise de refuge, en espérant avoir échappé aux yeux de la créature. Lançant quelques regards furtifs de derrière l’arbre, j’observai la progression de la silhouette, qui tranquillement se détacha du filament grisâtre. D’une fermeté d’angoisse, je serrai ma serpe prévoyant une éventuelle défense, ou encore retraite. M’apparût ainsi, dans toute sa maladive et sinistre forme, un homme en décrépitude avancée, arborant lambeaux de chairs ainsi que maintes cicatrices de sang séché. Néanmoins ce ne fut que lorsque mon regard croisa le sien qu’une effroyable sensation s’empara de tout mon corps. Vide de toute expression, son regard projetait dans son absence une haine démentielle dressant mon échine en sa totalité. Un mal insaisissable habitait cette créature. N’ayant autre choix face à ma stupeur, je lâchai ma serpe tout en prenant jambe à mon coup, m’éloignant de ce démon. Et je couru. Couru jusqu’à atteindre le village. Et je ne me revirai que lorsqu'une certaine confiance parut s’instaurer tout autour de moi. Une fois à l’intérieur de mon logis, après avoir fermée et verrouillée la porte derrière moi, je gagnai ma chambre et me laissa choir sur mon lit. Tout doucement, ces émotions de frayeur retombèrent et m’entraînèrent dans un sommeil profond, où d’étranges visions allaient une fois de plus traumatiser mon esprit. »
[...] *L’ouvrage semble encore avoir été séparé du reste de son armature.* | |
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